C’est avec un grand plaisir que nous avons reçu en interview, Stéphanie Rivière, Présidente de l’association Lire Écrire Agir à la Réunion (LEAR), une association qui se charge de la lutte contre l’illettrisme à l’Île de la Réunion.
Partir en livre, c’est la grande fête nationale du livre pour la jeunesse, organisée chaque année par le Centre National du Livre (CNL).
Jusqu’au 24 juillet, plusieurs milliers de rendez-vous sont proposés partout en France pour favoriser la rencontre entre les enfants et la lecture.
Lectures à haute voix, échanges avec des auteurs et autrices, ateliers de création d’albums, de fabrication de papier… Il y a des évènements pour les goûts de tous les enfants.
Parmi eux, tous ceux organisés par les associations partenaires de Libre comme Lire :
Les pique-niques littéraires de LEAR, tous les samedis sur l’île de la Réunion,
Les ateliers de la Balade des Livres, du 6 au 9 juillet à Bécherel et Rennes,
L’extraordinaire programme de Perluette(à télécharger ici ), avec des évènements dans tous le département du Nord et même en Belgique,
et bien d’autres.
Suivez @librecommelire sur Twitter pour être informés de tous nos évènements de l’été.
Pour cette 8e édition, Partir en Livre a choisi le thème de l’amitié.
Les livres sont des amis pour la vie. Ils sont essentiels au développement des capacités d’apprentissage, de l’imagination et des compétences relationnelles de vos enfants.
Offrez-leur l’opportunité de choisir leur premier ou leur nouvel ami pour la vie en participant à un évènement Partir en livre. Chaque année, le CNL offre dans le cadre de cette fête des milliers de chèque-lire.
Et si vous ne trouvez pas d’évènement près de chez vous, il est toujours possible de faire naître l’amour des beaux albums jeunesse à distance :
Programme des évènements à distance sur le site de Partir en livre
2 magnifiques coloriages créés par Magali Dulain à télécharger sur le site dePerluette
Libre comme Lire accueille avec grand plaisir Du vent dans les mots, une nouvelle petite association bien implantée dans son quartier où elle embarque joyeusement les habitants dans des aventures littéraires, poétiques et sensibles.
Les propositions les plus belles
Philosopher au collège, inviter chez soi une lectrice et une musicienne, et ses voisins, pour des lectures à domicile écrire un recueil de nouvelles qui font frémir, se former à la lecture à voix haute, écouter des poésies chuchotées à travers des tuyaux, se glisser sous un tipi pour lire, danser avec un texte lu les pieds dans l’herbe, envoyer un message rédigé sur la carte postale créée avec une illustratrice, pousser la porte d’une librairie avec le chèque-lire offert
et tant d’autres aventures à partager avec les mots, les artistes et les penseurs invités par Du vent dans les mots !
Des propositions à chaque fois tout aussi enthousiasmantes qu’exigeantes, reposant sur des collaborations avec des professionnels reconnus, et prenant place dans les différents lieux de vie du quartier : au pied des tours, sur le marché, dans les parcs, les centres sociaux et la médiathèque bien sûr, les salles d’attente des PMI et ailleurs aussi. Mais toujours, ou presque, à Lille Sud, le quartier populaire “derrière le périph'” où est bien implanté Du vent dans les mots.
Pour les habitants du quartier de Lille Sud
Et c’est une des caractéristiques essentielles de cette association, qui nous semble particulièrement remarquable, à Libre comme Lire : se concentrer sur un territoire bien défini, y multiplier les propositions autour des mots, nouer des liens forts avec des habitants qui reviennent, d’atelier en atelier, amènent leurs amis, s’en font de nouveaux, entrent dans des lieux culturels où ils ne pensaient pas avoir leur place mais où ils retrouvent des intervenants bien identifiés, connus, appréciés.
La richesse du travail des “petites associations de quartier”
Lorsque la lecture n’a pas été offerte comme une évidence dans la famille, que les mots font peur, que les médiathèques semblent réservées à d’autres, il y a bien un travail d’apprivoisement progressif qui doit se faire. Celui-ci réclame du temps, des rencontres multiples et variées, avec des approches différentes, dans des lieux différents, des partenaires d’aventure divers. À la fois pour que chacun, selon sa sensibilité propre, ait la possibilité de faire un jour l’expérience singulière qui lui servira de déclic, mais aussi parce que la valeur que nous attribuons à une activité (comme la lecture, l’écriture) nait en bonne partie du regard positif que portent sur elles ceux en qui nous nous reconnaissons.
C’est tout l’intérêt du travail de celles que nous appelons avec beaucoup d’admiration les “petites associations de quartier” : instaurer progressivement un rapport à la lecture et aux mots naturel et enthousiaste grâce à un travail de partage à la fois dense et varié. Du vent dans les mots en offre un exemple remarquable.
La Réunion a un probléme endémique d’illettrisme. Olivier Hugard, correspondant de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANLCI) nous explique pourquoi.
Un deuxième beau succès pour notre opération “La Lecture, un trésor à partager”, que nous sommes très heureux de vous raconter.
Objectif : sensibiliser et engager les élèves en faveur de la lecture
Au collège Lavoisier, l’objectif et le mode d’action ont été les mêmes qu’au collège Anne Frank. Tout d’abord, les élèves du Conseil de Vie Collégienne ont été sensibilisés à la réalité des inégalités d’accès à la lecture, ont découvert le travail de plusieurs associations, puis ont choisi celle qu’ils désiraient soutenir. C’est ensuite l’ensemble du collège qui s’est mobilisé pour vendre des cases de tombola, et réunir une somme conséquente, remise lors d’une petite cérémonie au cours de laquelle l’élève “meilleur vendeur de cases” a été récompensé d’un bon d’achat dans une librairie indépendante voisine, avant le tirage au sort du gagnant de la tombola.
L’association Signes de sens : un choix logique pour les élèves du collège Lavoisier
Signes de sens déploie dans les médiathèques des espaces EJA, c’est-à-dire qu’elle installe de jolis meubles remplis de livres pour enfants adaptés à toutes les formes de handicap, et qu’elle forme les bibliothécaires pour que soient bien repérés et largement utilisés ces ouvrages de l’Édition Jeunesse Accessible : livres accompagnés d’une vidéo à mimer, livres en “facile à lire, facile à comprendre”, livres sonores, livres aux syllabes en couleurs alternées… bref, des livres qui permettent à tous les enfants, quel que soit leur handicap, de rêver, apprendre, découvrir, réfléchir !
Or, parmi les élèves du CVC, une jeune fille a un membre de sa famille porteur d’un handicap. Et puis, l’établissement accueille en son sein une classe pour élèves malvoyants. Les élèves du collège Lavoisier ont donc voulu partager avec un public fragile auquel ils sont particulièrement sensibles le trésor qu’est, pour eux, la lecture.
Un dispositif EJA de Signes de sens
Une opération qui s’inscrit dans une dynamique de lecture plus large
Car au collège Lavoisier, on aime lire ! Avec le “quart d’heure lecture” pour tout le collège, un défi lecture pour les sixièmes, un concours de critiques littéraires pour les cinquièmes, des rencontres avec des auteurs dans une résidence d’écrivains… les initiatives de la professeure documentaliste, des professeurs de lettres, et au-delà, de tous les personnels ne manquent pas pour susciter le plaisir de lire. Ainsi, la “mission tombola” a semblé tout à fait naturelle à des élèves convaincus des bienfaits de la lecture et de la nécessité que tous y aient accès.
Élèves du collège Lavoisier ayant participé à l’opération
Faire se rencontrer associations et établissements scolaires, pour ouvrir de nouvelles pistes
Et la mission a été parfaitement accomplie ! Mais l’histoire ne s’arrêtera sans doute pas là. En effet, Sébastien Sellier, le directeur de développement de Signes de Sens qui a reçu ce chèque, tout épaté par l’engagement des élèves, les a invités à venir découvrir son association, bien sûr, mais il est venu aussi avec une nouvelle proposition pédagogique qui a bien intéressé tant la professeure documentaliste que madame la Principale : un jeu sérieux mettant en scène une jeune fille sourde qui veut créer sa chaine YouTube… de quoi en apprendre beaucoup tant dans le domaine de l’éducation aux médias et à l’information que dans celui du handicap1. Gageons que la collaboration entre Signes de Sens et le collège Lavoisier n’en est qu’à ses débuts !
Et c’est bien là un autre motif de satisfaction pour Libre comme Lire, dont vous connaissez le crédo : les associations de lecture font un travail formidable, qui mérite d’être connu, reconnu et soutenu ! En s’emparant généreusement d’une opération en faveur d’une association, les enseignants découvrent également que ces associations peuvent elles aussi les aider dans leurs missions. Et ce sont la lecture et la citoyenneté qui ont tout à y gagner !
Promis, promis, on vous en reparle bientôt !
Et si vous nous aidiez à aider la lecture ?
Intéressé pour faire la même action dans votre établissement scolaire ? Contactez-nous !
Juliette Campagne est la fondatrice de l’association Lis avec moi et elle est également lectrice. Dans cette interview, réalisée par Yann Gourvenec, elle répond à 3 questions sur la lecture aux personnes âgées dans les EHPAD. Découvrez comment lire à haute voix est vecteur de lien social, de joie et de partage, dans des établissements où parfois la morosité surplombe la vie en communauté.
fable-Lab rejoint Libre comme Lire. Nous sommes très heureux d’accueillir cette nouvelle association, qui s’est donné comme mission de favoriser l’émancipation par les mots.
Fable pour les histoires, Lab pour toutes les manières de les raconter
Chez fable-lab, on n’est jamais à court de créativité. L’association est autant une structure d’animation d’ateliers de promotion de la lecture et de l’écriture qu’un fab-lab qui conçoit et réalise les outils nécessaires à cette promotion.
Et puisque nous souhaitons la bienvenue à fable-Lab, c’est l’occasion de présenter cette activité créative avec Bienvenue, un imagier illustré de 200 mots à destination des exilés. Bienvenue existe notamment en français-urkainien et peut être téléchargé librement en cliquant ici . N’hésitez pas à relayer l’information auprès de toutes les structures qui accueillent des réfugiés.
L’envie de partager pour que l’expression soit à la portée de tous
Centrée sur les personnes et l’histoire propre à chacune d’entre elles, fable-Lab défend l’idée que trouver les mots pour bien se raconter est une manière de se libérer d’une place que la société pourrait nous assigner. C’est aussi un excellent moyen de développer une meilleure estime de soi. Voilà pourquoi l’expression tient une place aussi importante que la lecture et l’écriture dans les projets de fable-Lab.
Créée en Seine-Saint-Denis et très active dans ce département, fable-Lab vient d’ouvrir une antenne en Haute-Loire. L’association souhaite permettre à ses idées d’essaimer en offrant un accès libre aux ressources qu’elle développe. De quoi sans doute créer de nombreux ponts avec les autres membres de Libre comme Lire.
Accueillir et mettre en valeur toutes les langues
Avec ses imagiers personnalisés et le projet langues connectées, fable-Lab aide à améliorer l’expression en français tout en valorisant la langue maternelle de chacun et chacune. Car la diversité est une richesse pour la société.
Jouer avec la lecture dans l’espace public
fable-Lab a imaginé Cache-cachées, des parcours de lecture et d’écriture dans l’espace public. fable-Lab propose déjà 8 itinéraires dans 5 villes de Seine-Saint-Denis (l’Île-Saint-Denis, Saint-Denis, Saint-Ouen, Epinay, Stains) et espère pouvoir demain vendre ses parcours à des acteurs qui souhaitent eux aussi initier une nouvelle façon d’explorer la ville.
Cette jeune association portée par une équipe bluffante de dynamisme a reçu en 2020 un prix de l’inspiration en économie sociale et solidaire de la part de la Fondation Crédit Coopératif.
Nous lui souhaitons toute la réussite qu’elle mérite !
Et voici un nouvel épisode de notre série “3 Questions à…3, avec cette semaine 3 questions à Irène, responsable de la formation des donneurs de voix, de l’association la Bibliothèque sonore de Lille.
Les bibliothèques sonores proposent des livres ou des textes lus à hautes voix pour les personnes médicalement empêchées de lire. Irène Lautier nous explique comment sont formés les bénévoles de son association qui offrent leurs lectures en “voix humaine”.
“3 questions à…” : la première série de vidéos de Libre comme Lire
Retrouvez toutes les semaines une courte interview d’un membre d’une de nos associations partenaires.
L’objectif, bien sûr, est de vous faire découvrir, de la bouche de leurs créateurs ou animateurs, le travail de ces associations, afin de mieux comprendre à quel public elles s’adressent , comment elles travaillent sur le terrain, pourquoi elles le font, et avec quels résultats…
Mais il s’agit aussi de profiter de leur expertise et de leur expérience pour interroger des idées reçues, questionner des fausses évidences, ouvrir de nouveaux points de vue sur des questions plus générales, toujours liées à la lecture. Quel intérêt de lire à des bébés ? Apprendre à lire le français, pour un étranger, est-il particulièrement difficile ? Quelle différence entre illettrisme et analphabétisme ? Et bien d’autres encore…
Cette nouvelle proposition est rendue possible par l’engagement et la curiosité de Yann Gourvennec , dirigeant de la société Visionary Marketing, un des sponsors de Libre comme Lire. Merci à lui !
Un nouveau concert Billy Symphony. Concert pour les jeunes composé à partir de la BD sans paroles de David Perimony au Nautilys, rue Kléber Locquet à Comines (59) // il reste des places, c’est gratuit – Réservations : 06 22 67 59 98. (plus d’infos)
Samedi 25 juin & dimanche 26 juin 2022 dans le cadre des 26èmes RV de la Bande dessinée d’Amiens organisées par On a Marché sur la Bulle, du Pôle BD Hauts-de-France. (plus d’infos)
Le 8 juin à Toulouse : Partir en Livres
Rencontre professionnelle
Amener le livre là où on ne l’attend pas avec un public qui n’y a pas toujours accès, tel est l’objectif principal de l’opération nationale Partir en Livre. Piloté par l’association du Festival du Livre Jeunesse Occitanie sur le territoire de Toulouse Métropole, nous vous proposons une matinée de réflexion autour de la place du livre et de la lecture en accueil de loisirs.
Dans le cadre de Partir en Livre, beaucoup de structures de loisirs accueillent des auteurs, des bibliothé- caires dans leurs murs. Mais comment inscrire cette action dans la durée ? Se servir de ce formidable outil qu’est le livre au quotidien dans un accueil de loisirs ? Et surtout, pourquoi ?
A Toulouse (33), 1 allée Jacques Chaban-Delmas Arche Marengo – salle 804 Métro Ligne A – Matabiau
Et voici un nouvel épisode de notre série 3 Question à, avec cette semaine 3 question à Luce Guillem de l’association la CLÉ.
Les personnes étrangères qui arrivent en France et qui ne savent pas lire en français sont-elles analphabètes, illettrées, allophones ?
Parmi toutes les préoccupations qui, on l’imagine bien, sont celles d’une personne, ou d’une famille, qui arrive en France, quelle place a la lecture ?
Apprendre à lire le français quand on est étranger est-il difficile ?
“3 questions à…” : la première série de vidéos de Libre comme Lire
Retrouvez toutes les semaines une courte interview d’un membre d’une de nos associations partenaires.
L’objectif, bien sûr, est de vous faire découvrir, de la bouche de leurs créateurs ou animateurs, le travail de ces associations, afin de mieux comprendre à quel public elles s’adressent , comment elles travaillent sur le terrain, pourquoi elles le font, et avec quels résultats…
Mais il s’agit aussi de profiter de leur expertise et de leur expérience pour interroger des idées reçues, questionner des fausses évidences, ouvrir de nouveaux points de vue sur des questions plus générales, toujours liées à la lecture. Quel intérêt de lire à des bébés ? Apprendre à lire le français, pour un étranger, est-il particulièrement difficile ? Quelle différence entre illettrisme et analphabétisme ? Et bien d’autres encore…
Cette nouvelle proposition est rendue possible par l’engagement et la curiosité de Yann Gourvennec , dirigeant de la société Visionary Marketing, un des sponsors de Libre comme Lire. Merci à lui !
Et voici le programme !
Retrouvez les épisodes passés en suivant les liens.
jeudi 07/04 : Le Camion-bibliothèque de l’ASET – 3 questions à Laure Montaigne, lectrice-animatrice de l’ASET (Association pour la Scolarisation des Enfants Tsiganes)
jeudi 19/05 : Les personnes allophones – 3 questions à Luce Guillerm de LA CLÉ
jeudi 26/05 : Apprendre à lire le français quand on vient de l’étranger – 3 questions à Luce Guillerm, de LA CLÉ
jeudi 02/06 : La Bibliothèque sonore et ses audio-lecteurs – 3 questions à Irène Lautier, responsable de la formation des Donneurs de Voix à la Bibliothèque sonore de Lille
jeudi 09/06 : Les personnes âgées et la lecture – 3 questions à Juliette Campagne, fondatrice de Lis avec Moi, lectrice bénévole
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